San
Pionnier du mouvement, le graffiti entre dans sa vie en 1984. Il veut mettre de la couleur dans la rue, cet art lui en donne la possibilité.
Fin des années 80, SAN trouve son nom en cours d’anglais. Il aime ce qu’il évoque, le Saint en espagnol, une personne en japonais, le chiffre trois en chinois.
Il participe à l’évolution de cette nouvelle école de la rue. Il peint dans des crews tels que TRP, 93MC. Le graffiti est fédérateur, la compétition amicale et positive pousse à se surpasser, à innover. En montant de sa banlieue à Paris, des kilomètres de murs gris attendent la vie.
Il s’amuse avec les techniques, réinventant et en imaginant sans cesse de nouveaux lettrages et personnages. Il crée un style unique visible de Stalingrad aux premiers rendez-vous de Gare du Nord, en passant par le terrain du Louvre.
Son nom véhicule des messages, tantôt positifs, revendicatifs, poétiques mais toujours révélateurs de son environnement. Fusionniste, ce mot peut il le définir?
La musique l’influence, SAN peut être vu comme un DJ de la peinture.